Lorsque nous consultons des menus de réception du lointain passé, nous pouvons relever des dizaines, voire des centaines de plats servis au cours d'un même repas.

Est-ce à dire que ces convives étaient de véritables gloutons ?

Non, il s'avère que l'hôte se devait d'offrir à minima à chacun un plat qu'il aime. Il ne s'agissait pas pour chaque convive de manger de chaque plat, mais de gouter au plat qu'il préfère et qui est à sa portée de main.

Ceci dit, le menu était à la mesure de la qualité de l'hôte, ou de ce qu'il voulait paraître.