Pendant de nombreuses années, et encore pour de nombreuses entreprises, le départ des employés les plus âgés a été favorisé, voire imposé, au nom de la productivité. Parfois, le départ le l'aîné est compensé par l'embauche d'un jeune qui ne maîtrise pas en totalité l'emploi qu'on lui confie.

Dans les grandes entreprises, sous couvert de la formalisation des procédures et modes opératoires, il a été tenté de mettre par écrit le savoir professionnel des aînés et ce à destination des nouveaux entrant dans l'emploi.

Cette codification du savoir n'a pas toujours été faite de gaieté de coeur, par le détenant du savoir faire, se voyant ainsi spolié de leur valeur. De même, certaines pratique relevant du "bon sens" ne sont pas codifiées, mais le "bon sens" des uns n'est pas le "bon sens" des autres, c'est l'évidence même !

Qui ce rappelle de la règle de trois, et qui sait encore l'appliquer ?

En provoquant le départ anticipé des aînés, sans organiser un transfert de compétence valorisant pour tous, l'aîné, le nouvel entrant et l'entreprise, le résultat de cette économie dans l'entreprise sera traduite par une perte de productivité, de professionnalisme pour plusieurs années.