La vie, la mort
A l'innocence de l'enfance, on ignore la mortalité. Un jour cette notion prend forme, l'être humain est mortel, je mourrai un jour.
Enfant, on est écarté de la mort jusqu'à un âge avancé. Par pudeur, précaution, par peur de la réaction, l'enfant est exclu des obsèques, cérémonies commémoratives ou même de la connaissance de ce décès. Il, elle, est parti(e) en voyage très loin pour très longtemps. Mais oui, on le reverra un jour ...
Adolescent ou jeune adulte, la mort ne touche que les personne âgées, surtout les très âgées ou les très malades. On est ni vieux, ni malade, on est immortel.
Il arrive parfois que c'est un(e) camarade qui est frappé(e) par la mort. La, c'est le drame, l'ankou peut enlever des gens de mon âge. On prend tout à coup conscience de notre mortalité.
Arrive ensuite l'âge où la mort touche des gens de notre âge (maladie, accident, suicide, décès naturel). On se sent de plus concerné par l'affaire. Les années passant, les rangs s'éclaircissent, on commence à faire partie des anciens, des aînés ... on peut même faire figure de dinosaure jusqu'au jour funeste.
mercredi, novembre 10, 2010
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Réflexions philosophiques
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