Le tableau d'honneur, même s'il n'affiche pas son nom, existe toujours dans les entreprises. Qu'il s'agisse du secteur de la production industrielle ou des activités tertiaires, la multiplication des challenges fait renaître ces tableaux d'honneur d'antan.

Mais quand la pression des objectifs devient exacerbée, ce tableau devient vite celui du déshonneur de la profession. En effet, il faut coûte que coûte faire du chiffre, en utilisant les moyens à disposition, en détournant certaines règles, en violant même ces règles.

Être premier, dans la lumière, être la référence de la production, avoir son quart d'heure de célébrité.

En contrepartie, la qualité de la production s'est amoindrie et les vices de fabrication seront révélés plus tard ... Entre temps, la célébrité aura été récompensée par la hiérarchie sous la forme d'une promotion, des cadeaux, des primes ...

Qui, n'a pas eu la surprise de découvrir, après la conclusion d'un contrat, d'un achat, l'adhésion à une assurance, la souscription d'un produit ou service qui se révèlera "utile lorsque vous en aurez besoin", ou qui dans cinq ans (si vous vous en rappelez et retrouvez le contrat que vous venez de signer) vous permettra d'avoir une prime à l'acquisition représentant X% de votre achat actuel.